Et encore un mystère résolu pour l’agent Strady

Aujourd’hui, j’enquête dans un “salon de coiffure”.
Pour ne pas compromettre mon investigation, j’ai pris un rendez-vous pour 15h15.
Il est 15h14 et j’entre dans la boutique suspecte.
La “coiffeuse” m’accueille avec un sourire qui cache sans aucun doute, des secrets sur le vol de la voiture de type Renault Twingo bleue, immatriculée dans le 62 de Mr Morel Charles.
Elle m’invite à m’assoir dans un fauteuil en cuir noir qui suinte et colle comme l’huile de moteur répandu sur le sol à l’emplacement initiale du véhicule volé de Mr Morel Charles Yves Jacques, né le 5 décembre 1953 à Chalon sur Saône dans le 71.
Elle me tripote les cheveux pour voir si je ne cache pas un mouchard.
La “coiffeuse” m’invite à m’installer au bac à shampoing sans “s’il-vous-plaît” et je me retiens de ne pas l’embarquer au poste pour outrage à agent.
Elle tente de me noyer dans des litres d’eau brulante et essaie de me rendre aveugle avec son shampoing à l’acide citrique pour m’éliminer et pour qu’ainsi, je ne découvre jamais  la vérité sur le vol de la Renault Twingo disparue dans la nuit du vendredi 29 avril 2017 de Mr Morel Charles Yves Jacques, né le 5 décembre 1953 à Chalon sur Saône dans le 71, marié à Mme Guyot Laurence Sabine.
Après avoir lavé tout élément susceptible d’altérer l’échantillon d’ADN, elle le prélève avec son coup classique du “long dessus et court sur les côtés”.
La “coiffeuse” fait souffler dans mes oreilles, le sèche cheveux afin qu’elle puisse transmettre oralement des informations à sa complice au nom de code “Madame Blanchart”, en toute discrétion.
La laque avec laquelle elle m’asperge, ressemble à la poudre expulsée par le canon de mon arme de service SIG-Sauer SP 2022 de calibre 9×19 Parabellum dont je n’hésiterai pas à me servir contre elle en cas de violences volontaires aggravées sur agent.
Je prétexte devoir retirer de l’argent au distributeur pour donner l’ordre à mon binôme de récupérer le moindre de mes cheveux susceptibles d’être analysé dans le laboratoire secret de la “coiffeuse”.
Je reviens quelques minutes plus tard et vois mon coéquipier stagiaire se faire expulser de la boutique suspecte par la “coiffeuse” qui s’exclame, je cite : “On entre pas ici pour fouiller les poubelles, faîtes-vous soigner !”
Je lui règle les 40€ que je lui dois, et je retourne au commissariat certes, la nuque dégagée, mais la tête pleine de preuves accablantes sur cette “coiffeuse”, assurément auteure du vol de la Renault Twingo bleue de Mr Morel Charles Yves Jacques, opérateur logistique, domicilié à Saint-Marcel dans le 71.

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