La perle

Il était une fois, Alvida, une femme d’affaire, requin de la finance et récemment divorcée qui vivait avec Océane sa fille de douze ans dans une grande demeure près de Montpellier.

Après le renvoi de la secrétaire d’Alvida, Zack, un jeune homme faible d’esprit fut engagé. Il n’avait fallu que quelques jours pour que les deux collègues comprennent les avantages des heures supplémentaires.

Alors qu’Océane passait une partie des vacances scolaires chez son père, les amants profitèrent de son absence pour se lier dans toutes les pièces de l’immense bâtisse d’Alvida. De la chambre à la cuisine en passant par la piscine, leurs corps s’unissaient pour se bercer l’un l’autre.

Le retour de la petite fille était ce soir-là et Alvida priait Zack de rentrer chez lui, mais le jeune homme insistait pour rester et rencontrer Océane.
“Tu ne peux pas la voir, répondit Alvida, rentre chez toi, on se voit demain au bureau”
Alvida ne céda pas. Le jeune homme fut contraint de retourner dans son appartement, avant l’arrivée d’Océane, malgré son incommensurable désir de faire tanguer le corps de sa patronne.

Le sommeil ne se manifestait pas et Zack ne pouvait plus se passait de la peau humide d’Alvida.
Il se précipita alors, chez elle dans la nuit. Zack se stationna devant chez sa compagne, descendit de sa voiture et fit le tour de la maison pour ainsi passer par la porte de la terrasse. Les lampes de la piscine l’éclairaient juste assez pour se diriger. A l’instant où sa main allait atteindre la poignée, un frisson le parcourut des pieds à la tête, hérissant tous ses poils sur son passage. Il avait été stoppé par un son. C’était un chant doux et mélodieux, clair et pur, pénétrant et hypnotisant. Zack se tourna vers la piscine. Il y découvrit avec surprise, une jeune fille dans l’eau. Elle avait de longs cheveux bruns ondulés. Ses lèvres et ses joues étaient rose bébé. Sa peau était pâle et semblait si douce. Elle portait autour du cou, un collier où pendait une perle. Zack avança lentement vers la piscine, attiré par le chant de la magnifique jeune fille. Il remarqua qu’à la place de ses jambes, elle avait une queue de poisson recouvertes d’écailles violettes qui scintillaient. Le jeune homme était si obnubilé par cette déesse, qu’il ne pouvait ressentir d’autres émotions que l’émoi. Doucement, il descendit les marches de la piscine et s’immergea tout habillé. La perle de la créature étincelait. Il était maintenant entièrement dans l’eau. La déesse marine s’approcha de lui tout en continuant son chant. Elle tournoyait autour du jeune homme. Il suivait son regard, ses lèvres et s’arrêta sur la perle. La lumière qui émanait du bijou était de plus en plus intense. Zack ne maitrisait plus ses mouvements ni ses émotions. Le chant de la jeune fille le rendait incapable de réfléchir. Submergé, il tendit le bras et arracha violemment la perle qui l’attirait tant. La lumière du bijou s’éteignit, la perle devint noir comme de l’encre. La créature avait cessé de chanter. Sa queue de poisson avait disparu. Elle était complètement nue. Elle fixait Zack, choquée. Sa bouche s’ouvrit et elle hurla. Un cri strident empli de peur qui ramena Zack immédiatement sur terre. Il sortir de la piscine à toute vitesse. Mais la lampe au dessus de la porte de la terrasse s’alluma et Alvida apparut. Le jeune homme déboussolé, s’arrêta net. Alvida cria:
“Je t’avais dit de partir ! Tu as tué ma fille!”
Zack se retourna vers la piscine et vit le corps de la petite fille flotter et dériver, le visage figé dans la terreur. Le jeune homme fit à nouveau face à Alvida. Mais avant qu’il n’ait pu prononcer un mot, la mère déchainée, arracha avec ses dents acérées, chaque membre du meurtrier de son enfant.

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