Quel jour sommes-nous?

7:30 : Un réveil sonne. On est pas dimanche ?
7:42 : Un homme entre dans ma chambre. Il a vieilli Robert.
8:04 : Mes pantoufles me font très mal aux pieds.
8:15 : Je m’assois à table devant une tasse de café. J’aime ça moi, le café ? Ah oui.
9:00 : Robert s’active dans toute la maison.
9:15 : Mais où peut bien être cette fichue salle de bain ?!
9:17 : Oh ! Quel beau tableau ! Je ne l’avais encore jamais vu.
10:25 : Robert crie. Je suis dans le jardin.
10:56 : Pourquoi il s’agite autant ?
11:18 : Je reprends mon livre à la page 12.
11:20 : Je retourne à la page 8 pour comprendre qui est Marine.
11:23 : Je recommence le livre. Ça parle d’un meurtre apparemment.
12:35 : On sonne à la porte. Une horde d’enfants déboule.
12:36 : Quelle est belle ma fille ! Mais elle aussi a vieilli.
13:05 : Enfant n°1 me donne un dessin.
13:18 : Ce midi on mange tous ensemble et c’est poulet rôti avec des petits pois.
14:00 : Dessert et café. J’aime ça moi le café? Ah oui.
14:39 : Enfant 1, 2 et 3 jouent dans le jardin.
15:16 : Ma fille me demande si ça va. Bah oui ça va, mais ça irait mieux si on n’invitait pas des enfants chez moi. Où sont leurs parents d’ailleurs ?
16:04 : Ma fille et les enfants s’en vont.
16:06 : Robert m’installe dans le canapé et il continue de courir partout.
16:09 : Je reprends mon livre à la page 6.
16:24 : Je recommence le livre. C’est une enquête policière apparemment.
8:30 : Un homme me réveille. Ah non, il est 18h30.
19:12 : Robert m’apporte une soupe. Je ne reconnais pas le goût, mais c’est bon.
19:38 : Je crois que j’ai envie d’aller aux toilettes.
20:52 : Roger m’enlève mes vêtements mouillés.
21:45 : Robert me met au lit. Mais je ne suis pas fatiguée.
22:10 : Je me lève et descends les escaliers.
00:54 : Il reste la moitié du gâteau dans le frigo.
1:05 : J’entends du bruit. Je crois qu’il y a quelqu’un chez moi.
1:07 : Robert ? Il a vieilli.
1:29 : Je suis dans un lit.

2 Replies to “Quel jour sommes-nous?”

  1. Drôle et triste. Trôle. Grande hantise, ça, Alzheimer.

  2. Alzheimer, comme les tumeurs. Quand tu l'as tu meurs.

Laisser un commentaire